Balade n°3...
  Pronti per il nostro terzo percorso musicale ?

 

 Ben ritrovati amici, chissà se rispettate davvero le nostre cesure musicali o se, "parfois", come liberamente concesso (!), avete voglia di proseguire subito con la nostra seguente "balade"... O magari fate parte di quelli cui prima piace ripassare le pagine precedenti... Dans ce cas, bravo, car toute chanson aime à être réécoutée et, comme vous le savez, c'est même à partir de la deuxième ou de la troisième écoute que nous pouvons réellement l'apprécier (à moins que vous n'ayez d'emblée le fameux "coup de coeur", bien sûr... ce qui par ailleurs ne vous empêche pas d'y revenir, pour d'autres raisons). Quindi ripassate o révisez, riascoltate o réécoutez... Insomma, tornate pure sulle pagine e sulle note dei desideri... Pas de problème (et merci de nous suivre) !

 À propos de révisions, nous allons presque réviser puisque je vous propose d'abord de retrouver Marc Lavoine, tout seul cette fois, sur un grand classique, que nos amis italiens "ne peuvent pas connaître...", même s'ils le devraient. Une chanson qu'il fait bon, justement, de réécouter en ces temps - et en ce Paris - si assombri par la et les violences... Per ascoltare un brano amatissimo, su una Parigi che forse o sicuramente esiste ancora... dolce, pensosa, romantica e soprattutto lontana da ogni tipo di violenza... Il nostro più caro pensiero va a tutte le sue vittime e a tutti coloro che, a vario titolo, in questa capitale ahimé già presa di mira, sono colpiti o toccati da episodi di odio. S'il pouvait suffire d'une chanson... (mais c'est un pas), voici "Paris" : notre clic parisien et universel contre toute forme de violence ou de haine.

 E se continuassimo in francese, ancora con Parigi, ma soprattutto contro odio e razzismo, e coi migranti... Ecco un altro "classique", che proponiamo anche ai lettori italiani con traduzione italiana del testo (che segue l'originale francese), da un sito molto speciale... Une chanson brillante et importante, celle de Pierre Perret (link per gli amici italiani), avec sa "Lily". Après avoir cliqué ci-dessous et l'avoir écoutée (ou réécoutée, bien sûr, mais il peut toujours exister une première fois), veuillez vous poser un instant, chers amis. Pour bien mesurer toute l'importance, l'actualité et le sérieux de ces paroles, derrière une musique plutôt légère et une interprétation typique en mode "conte" (un conte hélas bien réel), qui font tout le charme et l'originalité de Pierre Perret* (auteur du texte et de la musique).
 


* actualisation sur un autre plan : Pierre Perret et la crise sanitaire... On respecte naturellement toute consigne de protection (qu'on préfère peut-être ici au terme de "sécurité"), tout en pointant avec Pierre Perret certains "bémols" institutionnels... ironiquement résumés dans sa chanson-buzz "Les confinis" (anziché "confinés", gioco di parole : lock down/"totali incapaci")... (Attention toutefois aux justes distinctions à propos de ce thème crucial, car il ne s'agit pas d'être contre le confinement en lui-même, ni de vouloir détruire toute confiance/alliance avec certaines institutions).


 Et maintenant, vous êtes sans doute prêts à apprécier cette autre version ultra-contemporaine, dont le texte répond à une grande actualisation, en respectant parfaitement l'esprit du morceau original. Une création découverte avec stupeur et admiration par "Culture & Santé". A sorpresa, esiste anche un'altra versione (personale a vocazione ultracollettiva), davvero riuscita. Con voce dolce, sottile e convinta, viene denunciato, con cuore ed impegno, un importante fatto di attualità. Un brano classico e nuovo, commovente e con dediche importanti, come potete vedere. Ascoltiamo, guardiamo (animi giustamente sensibili a parte) e condividiamo :

 


 


 Ed ora, restando in questa specifica ottica musicale anti-odio, vorrei proporvi, amici, altri due brani di Gino Paoli.
Que vous connaissiez un peu plus Gino Paoli via "Culture & Santé" ou qu'il fasse partie intégrante de votre bagage musical bien avant nous, il n'est pas certain que vous connaissiez les titres qui suivent. Le Gino Paoli icône des années '60, romantique et plébiscité pour sa "Sapore di sale" (arrangée par Morricone, cf notre précédente balade) aborde cette fois - au sein de son album "Se", efficacement poétique - le thème de la guerre. Dans "All'est niente di nuovo (L'elmetto)" [clic sur ce titre rouge, ma ora avete capito !] en bon chanteur-compositeur engagé, il pense et chante doucement, avec des paroles et des notes simples, étudiées et parfaites, que nous mémorisons avec autant de naturel que d'émotion... (che straordinarie parole e sonorità !) :

« Quando si va in guerra c'è l'elmetto / che si mette proprio sulla testa / serve a riparare dagli spari / serve a riparare dal pensiero... / Il pensiero che dall'altra parte / c'è qualcuno come te / ...che potrà soffrire e anche morire / esattamente come te ».

Quand on atterrit dans l'album "Se" (le fameux "si" de l'hypothèse et du questionnement, qui n'hésite pas face à l'horreur de la guerre ou à l'importance d'étudier notre Histoire), on a du mal à le quitter... Ainsi, toujours dans la même veine, on ne peut que poursuivre cette page - mais d'autres magnifiques chansons de Gino Paoli restent en attente - avec "Se la storia".
C'est parti encore une fois pour un message fort que nous partageons à 200 %. Cette fois, c'est en cliquant sur la jolie couverture de l'album ou première image vidéo, que vous pourrez écouter, murmurer vos notes et penser... à la direction que prend l'histoire, le monde. Et au poids que l'on accorde trop souvent à certains dirigeants. Grazie a Gino Paoli. Anche per noi italiani [C. & S. è "noi" sia riguardo l'Italia sia riguardo la Francia...] ascoltarlo e apprezzarlo non è mai scontato.


 

Message à l'endroit où se trouvait la vidéo :
Panneau pt exclamationLe web ne propose plus aucun morceau de l'album "Se" de Gino Paoli... Nous y reviendrons.
Triste

 

1. Les groupes chant sont "très peu" indiqués par temps de Covid... Et on ne peut que comprendre. Néanmoins, bien évidemment, on vous souhaite de pouvoir "exploiter" (dans le meilleur sens du terme) ces paroles italiennes et leur traduction française de la manière la plus appropriée et complète dès que cela sera possible. L'écoute en classe et la compréhension sont toujours possibles (quelle évidence, sauf dans une classe à 30 ou 35...). Pas de masque aux oreilles ni au cerveau (!!).

 

Mais encore...un petit complément, puisque vous avez beaucoup aimé... Dans une optique didactique, pour vous-même ou, si cela épouse vos activités auprès d'un groupe, pour "votre après-pandémie"1... - impossibile abituarsi alla parola !! - veuillez trouver dans cette autre page "Culture & Santé", paroles et traduction française de "Se la storia" :)

 

 Enfin, pour conclure, un hymne à la paix (et une profonde indignation face au mal) qui nous est cher, par un autre tout aussi cher chanteur-compositeur de génie, Lucio Dalla. Eh oui, le très regretté et profondément aimé artiste Lucio Dalla, auteur et interprète inégalé de "Caruso" (à réécouter et à "contempler" à partir du lien précédent) et de bien d'autres merveilles... Comme "Henna", bijoux qui mérite amplement la même adhésion. Per voi tutti, di ogni origine e nazionalità, una splendida e suggestiva canzone di Pace. Pace di cui abbiamo sempre bisogno. Oggi più che mai.
Basta un clic sul viso di Lucio...
(clic sur sa photo).

 


Lucio dalla

« Adesso basta sangue, ma non vedi ? Non stiamo nemmeno più in piedi... (...)
Non so se in questo futuro nero buio... Forse c'è qualcosa che ci cambierà...
Io credo che il dolore... è il dolore che ci cambierà (...)
Vedi... io credo che l'amore... è l'amore che ci salverà? ! 
»