Le 13 décembre 1967, Louis Washkansky entre dans l'histoire, en tant que premier homme à recevoir le cœur d'une autre personne. Même si celui-ci ne survit que dix-huit jours à la greffe, il représente la première opération "réussie" du chirurgien cardiaque sud-africain Christiaan Barnard. Puis, son patient Philip Blaiberg survivra 9 mois, et les deux transplantés suivants 12 et 23 mois. Avant Barnard, depuis la première greffe, cardiologues et chirurgiens ne cessent de tenter de perfectionner cette opération, pouvant sauver tant de vies. Mais les problèmes post-opératoires qui surviennent généralement (en particulier le rejet), en font pendant très longtemps une technique en cours d'expérimentation, uniquement utilisée dans des cas extrêmes.

Il medico chirurgo all'origine dei primi trapianti di cuore è Christiaan Barnard. Come ben sapete (o come si può facilmente capire), a lungo, il ricorso a questo tipo di trapianto è stato un'eccezione, per i problemi post-operatori facilmente riscontrabili.
 

Aujourd'hui, les obstacles sont vaincus et la cardiologie est entrée dans une ère nouvelle, où l'on pratique désormais couramment et avec succès des opérations de greffes d'autres organes. Les greffes du rein, de la cornée ou de la mœlle, sont désormais réalisées avec un haut degré de sécurité. C'est en 1984 qu'à Barcelone ont lieu les premières greffes du foie, di cœur et des poumons, au cours d'une seule et même opération !

Oggi, come in altri tipi di operazioni complesse, c'è una vera sicurezza i questo campo (trapianti correntemente effettuati anche in contemporanea sullo stesso soggetto, come avvenuto per la prima volta a Barcellona nel 1984). E, proprio per questo - aggiungiamo qui - l'attacco di un virus, pur micidiale esso sia, può certamente sembrare tanto più drammatico e ingiusto. Ma trattasi di un virus epidemico, pandemico e ancora sconosciuto. E non c'è presunta "invulnerabilità" che tenga...

On peut bien dire que les greffes d'organes, qui peuvent sauver tant de vies, sont l'une des grandes "trouvailles", points forts (ou merveilles...) de la médecine du XXème siècle ; même si à l'heure actuelle, et à plusieurs niveaux, il n'est pas aisé pour tout le monde de consentir au don d'organes.

Per vari motivi, attuali o generali, non tutti oggi possono acconsentire con serenità alla prospettiva del dono dei propri organi, o considerare con favore quella dei propri cari. Vista la fragilizzazione di un sistema (oggi più che mai) inevitabilmente preso d'assalto e che "può" anche lasciar morire (!), come giudicare chi non se la sente di donare in questo senso, o che esita ancora ? Peraltro, ciò non toglie la certezza che i trapianti abbiano rappresentato (non riusciamo a dire "rappresentano" a causa della "distruzione di massa" che subiamo !) un enorme passo avanti per la scienza medica.